Wwoofing: quand séjour et sens ne font qu’un

Vous avez peut-être déjà vu passer ce terme sur les pages dédiées au développement durable. Ou peut-être l’avez-vous entendu au détour d’une conversation ? Encore très peu traité dans des contenus grand public, le wwoofing se rapproche du couchsurfing sur le principe, mais y inclut une dimension écologique. Le développement du wwoofing en France est pourtant bel et bien là. Un bon plan pour des vacances gratuites, et un voyage alternatif créé avec un peu d’huile de coude ! Partons à sa découverte !

Le terme de wwoofing signifie World-Wide Opportunities on Organic Farms (littéralement opportunités mondiales dans des fermes biologiques). Il est une manière de partir quelque part bien différente des séjours conventionnels. Le principe y est simple : vous êtes nourris et logés en échange d’aide aux tâches quotidiennes. Il peut s’effectuer dans une ferme biologique ou toute autre structure ayant un intérêt éco-responsable.

Il est possible de trouver du wwoofing à l’international, comme son acronyme l’indique. Le wwoofing est donc possible de faire du wwoofing en France ou ailleurs dans le monde. Vous pouvez donc trouver un projet qui vous parle aux dates que vous souhaitez. À l’endroit de votre choix !

Pour ma part, je vous propose de vous raconter mon expérience. Celle-ci a débuté avec une recherche sur le site de wwoof France pour un week-end en août 2019.

Voulant me reconnecter avec la nature depuis un moment, j’ai décidé de partir un week-end pour mettre les mains à la terre. Apprendre et partager pour remettre la nature et l’humain à leurs places. On a tellement tendance à se laisser dépasser par le quotidien, à se laisser entraîner par une routine, qu’un retour à l’essentiel devient parfois une nécessité.

Je n’avais pas envie de partir très loin, le budget transport étant limité. Je voulais cependant aller à un endroit dont je ne connaissais pas les alentours. J’ai donc trouvé le wwoofing qui me correspondait, dans les plantes médicinales et aromatiques.

C’est ainsi que j’ai débarqué pour 3 jours chez Hélène, mon hôte. J’ai pu avoir un aperçu du travail qu’il y a derrière chaque tasse d’infusion. Chose dont on saisi peu la mesure quand nous en achetons.

Nous avons donc arrosé les plantes, désherbé autour d’elles pour qu’elles ne soient pas gênées par des opportunistes. Mon hôte a récolté, pendant ma visite, verveine citronnée et romarin.

Une fois les tiges coupées, il a fallut en séparer les feuilles. Ce travail indispensable et pourtant si simple prend tout son sens quand on se retrouve à le faire. Prendre une tige, enlever les feuilles en essayant de les préserver au maximum pour ne pas les abîmer. Faire attention aux détails et aux petites choses pour que leurs potentiels soient au plus hauts.

J’ai ensuite découvert le séchoir, où les feuilles séjournent après. Là aussi, le temps de sèche m’a permis d’en conscientiser le temps nécessaire. Une feuille trop hydratée ne se conserve pas. Il faut donc lui laisser le temps dont elle a besoin pour qu’elle puisse se conserver longtemps.

Ah oui, petit détail : Hélène possède aussi deux cabanes perchées ! Deux cabanes dans les arbres, coupées du reste. Idéal comme cadre pour les amoureux de nature, non ?

Accueillir les personnes venues passer une nuit dans les cabanes fut aussi de mise !

La durée du wwoofing dépend de la disponibilité de votre hôte, et de la vôtre en tant que wwoofeur. J’ai eu de la chance, ayant contacté mon hôte au début de la semaine qui a précédé mon séjour.

En conclusion, je vous invite vraiment à aller regarder les différents lieux de wwoofing en France (et ailleurs si vous êtes motivés !) pour tenter l’expérience à votre tour. On retrouve la communication, l’échange, le contact avec la nature. Ces expériences aident à prendre conscience du monde qui nous entoure, à une ère où le numérique aurait tendance à se substituer à l’humain.

Et puisque je me sens inspirée…

Avoir la tête dans les nuages et s’imaginer un monde meilleur, c’est bien. Avoir les deux pieds à nouveau sur Terre pour œuvrer à le concrétiser, c’est mieux.

Un merci supplémentaire à Hélène, que vous pourrez retrouver via les pages de ses plantes aromatiques et médicinales ou cabanes perchées !

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